vendredi 9 novembre 2007

Les Happy Mondays à la Cigale

Pour fêter les 20 ans du festival des Inrocks, les Mondays reviennent à Paris après leur calamiteux concert de l'Olympia il y a ... 16 ans ?

Bon ça fait plus de 20 ans que j'écoute les Mondays, que j'admire Shaun Ryder et que j'hallucine Bez. Alors pour fêter mon adolescence retrouvé, me voici au premier rang, dans la fosse à sauter comme un âne, à tendre la main pour serrer celle de Bez, suer sang (ça pogotte grave) et eau comme à mes grandes heures.

Certes le son est pourri.
Certes Shaun est une baleine échouée sur une scène que ne l'intéresse plus.Shaun

Certes Bez a arrêté le speed et ses danses s'en ressentent.Bez

Reste que les Mondays, 20 ans après ça fait toujours autant bouger les fesses et les pieds.

Le public a rajeuni.
Pas moi.

50mn à fond la caisse et les Mondays dégage. Moi aussi.
Ne seront jamais aussi bon que sur disque.

Ca manquait sans doute un peu d'Xta ou de speed.
Mais qu'est-ce qu'on s'en fout.

Eternels Mondays qui font un sacré come-back avec l'album qui tient bien la route, sorti il y a quelques semaines "Uncle Dysfunktional" non chroniqué ici pour cause de grosse flême mais
qui vaut son pesant de baskets cramées sur le danse-floor.

On se demandait à quoi ressembleraient nos stars de 80 (Ian Brown, Tim Burgess et Shaun Ryder) au tournant de leurs 40 ans ...
Heureusement la chasse à la baleine est définitivement interdite.


Sur la liste des rock stars vivantes, des "vraies", j'ai deux noms. Le premier est Shaun.
Allez, un petit effort, un dernier et je mets à jour la funky DJ Radio avec du Mondays. Jouez. Vous verrez. Vous ne regretterez pas.

jeudi 5 juillet 2007

Von Sudenfed - Tromatic reflexxions

L'électro, en ce moment, c'est morte plaine.
Von Sudenfed aurait-il tout rasé ?

On peut se poser la question vu le vide du moment. Rien de bon à tirer, ou presque. Pourtant les nuits sont chaudes et humides. Serait-on condamner à danser sur les vieux tubes ?

La quarantaine passée, Von Sudenfed vient nous sauver quelques soirées. Il a bien écouté le premier album éponyme de LCD Soundsystem. Il a vécu Suicide et vu et revu Art Brut sur scène. Il sait faire bouger les pieds.

Et comme il le déclame lui-même dans un des titres de l'album Flooded : "he's the DJ tonight".

Dans la veine électro, un des meilleur album du moment loin devant le We are the night des Chemical Brothers.

Et si on écoutait un extrait ... pour dire que les petit gars qui font de l'électro savent faire aussi ... du Blues. Un extrait du dernier album que ne renierait pas Eric Bling.


mercredi 4 juillet 2007

The Bravery - The sun and the moon

un groupe toujours assez agréable à écouter, mais la concurrence ayant progressé ...

Un bon premier album éponyme. Un second que se prend un peu les pieds dans le tapis à la manière des Servant qui sur leur deuxième album "How to destroy a relationship" avait perdu le brillant du premier album.

Ce n'est pas grave. Beaucoup aimeraient leur arriver aux chevilles comme les Bloc Party ou les Editors. Certains les regardent de haut. Les Kaïser Chiefs ou les Arctic Monkeys par exemple.


Allez courage champions, on vous écoutera et on écoutera aussi le prochain.

Editors - An end has a start

Houaaaaa trop génial, un nouvel album de Joy Division.

Ils baissent un poil mais c'est bien quand même ... Hein quoi c'est pas Joy. Merde au poil. J'me suis fait avoir. OK, c'est pas mal mais c'est loin de l'original, non.
J'avais déjà un doute par rapport au premier album "Black Room" que la presse avait encensé. Pas moi.

Allez, retourne dans ta classe.
free music

Beirut au Trabedo

Beirut au Trabendo, c'est une sacrée histoire.

C'est d'abord l'histoire d'un rendez-vous manqué fin 2006 pour cause de dépression carabinée.
Et la résurrection. Un sourire jusqu'aux oreilles, une pêche qui fait plaisir à voir parmi les 7 musiciens.

Pour en arriver là, il a fallu affronter une foule de rockers pré pubères. Dans la salle d'à côté jouaient les Arctic Monkeys. Avec un deuxième album bien meilleur que le premier, pas de doute, le succès est mérité.

Nous, on a choisit le Trabendo. Une sympathique salle où l'acoustique est bonne, où les filles sont belles et souriantes (merci la bière ?).

Pour en arriver là, il a fallu qu'un zikos cool mais sans conséquence viennent combler le blanc laissé par l'absence de la première partie perdu dans Paris. Nous aurons le plaisir de voir débarquer les Dirty Projectors, une sorte de Jeff Buckley au Sine-E, pour un titre “Tired and thirsty”. Tu m’étonnes, retour au bar pour une bière.

Et puis vient la fanfare tant attendue. Et dès la première minute “penalty”. Beirut mène 1-0 et personne ne pourra le rejoindre au score.
Ils partirent à huit sur scène au début, ils se virent à douze en revenant des coulisses. Quelques hymnes grandioses plus tard, dans un joyeux bordel, la fanfare tire sa révérence. Les lumières se rallument, la sono prend le relais mais le public ne compte pas se retirer si vite. Cinq minutes de bordel bien ordonné, les lumières s’éteignent, la fanfare revient pour un de ses grands titres. Quatre minutes de bonheur en barre et puis s’en va.
C'était un très grand concert.

C’était un américain à Paris qui anime une fanfare tzigane matinée à la Pogues. Etrange et jouissif. Nous l'avons sans doute croisé sur une Bof d'Emir Kusturika, non ?

Retour peinard à pied en longeant le canal de l’Ourcq à espérer que le second album soit à la hauteur de nos espérances.

free music

vendredi 8 juin 2007

Eric Bling en interview

Entendu à la Flèche d'Or, Eric Bling a aiguisé ma curiosité. Alors je me suis jeté à l'eau pour lui poser quelques questions. Discussion par mail entre Bruxelles, Paris et Londres ...
N'est-ce point le rôle du journaliste que de solliciter l'artiste ?

Allez, on se lance ...

... _______________________ ...


Sur scène on te voit tout seul enregistrer quelques boucles pour habiller tes histoires.

Par contre en t'écoutant, on a envie d'appeler des potes, de sortir quelques bouteilles et de jouer et chanter toute la nuit en prenant notre temps.

Pour toi la musique est plutôt un plaisir solitaire qu'on partage ?

Je joue seul sur scène par nécessité artistique. Sur ce projet là ( What's nu? ), j'avais envie de vivre une véritable aventure solitaire. Assis sur une chaise, une guitare, et mes histoires à raconter aux gens en face... Une envie d'intimité avec le public... Un peu comme si je jouais à la maison pour quelques potes... Et puis si je jouais mes morceaux avec un groupe derrière, cela ne serait plus du tout la même musique... Je ne suis pas dans un projet de "spectacle". Je cherche plus un "dialogue sensible", des sensations à partager...

Pourquoi chanter en anglais ?

C'est obligatoire pour ma musique... Cela serait complètement anachronique de chanter en Français. Les musiques et les textes sont étroitement liés et ce n'est pas un projet francophone...

Et puis pour citer un Slogan écrit par mon label Elp! records : "Sometimes, good bands don't sing french!"

Si je ne me trompe pas, tu es de Bordeaux. Et pourtant, on a plus l'impression que ta musique vient du fin fond des Etats Unis. En fait, je le trouve idéale pour de long travelling gorgés de soleil et de poussière. On a l'impression de voir les bayous.

C'est ce qui explique entre autre pourquoi je chante en anglais! Les mots sonnent et font penser à des images... Du désert et des longues routes... oui oui!

La région Bordelaise est une espèce de "fin fond" du bayou!

On n'est parfois pas très loin non plus de Leonard Cohen. En tout cas, c'est une musique qui demande de prendre son temps.

Quelles sont tes sources inspirations ? D'où vient ta musique ? Plutôt des artistes, des ambiances, des films ... ?

J'aime regarder et écouter ce qui m'entoure en silence... Je me sens alors comme un observateur... Après, je tente d'écrire et de décrire des impressions...

J'écoute depuis presque toujours du vieux blues en bois (pas Chicago, plutôt Mississipi) du début du siècle dernier. Je suis très sensible au noir et blanc, aux images burinées par le temps... Je suis plus intéressé par le "vécu" et le "sincère" plutôt que par le "décoratif"... Et c'est là, sur cette brèche, que je trouve mon "inspiration".

Personnellement j'ai du mal à te coller une étiquette (et c'est tant mieux) car ce n'est pas une musique que je croise fréquemment en France. Quels sont les groupes ou les artistes ou les associations avec qui tu t'entends ou avec qui tu as des affinités ?

On m'a souvent dit que ma musique était "atypique"! Et j'en suis bien content..! Mon projet initial n’étant pas de séduire, j'essaye d'être moi-même, de faire un truc qui me ressemble de la manière la plus sincère. Je me sent donc proche d'artistes qui ont ce même type de démarche : ne pas ressembler à...

Allez, je donne quelques noms : Dennis Hopper Choppers (uk), Valoy-Brown (Fr), The Hell's Kitchen (ch), Possessed by Paul James (usa)... C'est mon top 4 du moment, j'ai eu la chance de les rencontrer pour la plupart, et c'est vraiment bon! (Passez faire un tour sur l'incontournable MySpace...)

Justement, passons sur le monde de la musique en 2007. Pour ma part, j'ai l'impression que la technologie aide les "petits" artistes à faire de bonne production. J'ai l'impression qu'Internet les aides à se faire connaître et à diffuser leur musique. Par contre, il me semble plus difficile qu'il y a quelques années de vendre de la musique. Le salut passe-t-il par la scène pour vivre de sa musique ?

Faire de la musique, au delà d'une passion, est un véritable travail! Soit on le fait a fond, soit on ne le fait pas... Les nouvelles technologies ont apporté un confort et une facilité considérable a la fabrication/création... Mais ce ne sont que des outils! Il faut savoir creuser avec. Si tu me donnes la formule1 de Schumacher, je suis sûr de me planter au premier virage..!

Ce qui est positif en tous cas, c'est que tout le monde peut s'exprimer. Après, la scène, c'est une autre histoire. Plus de déco justement! On est tout nu devant les gens là! Et c'est pas si simple que ça à vivre!

Plate-forme de téléchargement légal ou non, explosion du nombre de baladeurs mp3 vendus, effet MySpace et ses concurrents, on a l'impression que nos oreilles sont occupées 24h/24h. Est-ce que l'effet pervers n'est pas là ? A force d'occuper nos oreilles, on écoute plus, on ne fixe plus, on n'a plus envie de chercher et de découvrir ...

Il y a énormément de groupes! De plus en plus! La majorité voulant devenir des "stars"! Du coup, effectivement, les bons trucs, sont noyés dans cet océan sonore. L'industrie de la musique est devenu un empire! Le fric, le fric, le fric... On prends les gens pour des cons, et les gens, finissent par consommer comme des cons! Sans réfléchir... Je ne m'étalerai pas sur ce sujet...

Arrives-tu à vivre de ta musique et si oui comment ?

Oui, d'un point de vue intellectuel, difficilement vu de mon frigo...

Combien de concerts par an ?

Cette année, une cinquantaine...

Quel partage entre jouer pour les autres, la scène, la composition, la production ... ?

Tout en même temps..! J'adore quand ça pétille!

Le disque sort en ce moment (d'ailleurs je ne l'ai pas trouvé à la sortie de la Flèche d'Or), quelques concerts au Québec cet été, et par chez nous ?


Oui, sur le label Elp! Records. Ils font un super boulot! Je me sens vraiment bien avec eux. Une vraie famille artistique et humaine..! Et c'est rare en France..!

J'avais eu d'autres propositions pour sortir l'album, mais là, j'avoue que je suis comblé. Yo Didier! Le cd sort en ce moment dans les FNAC, Cultura... Et sur le web, Amazone etc...

Je joue à Paris le 5 juillet (Glaz'Art), Ensuite, direction le Canada tout le mois d'août... Montreal, Ste Hyacinthe, Victoriaville, Québec, Moncton...

Il y aura de longues routes! Concerts et compos au programme.

Un parmi les milliards de mes lecteurs, musicien toulousain, me pose la question piège suivante : Est-ce qu'Eric Bling connaît la famille Blang ?*

Boby Lapointe... Yes! Cela viens un peu de là! Tant que c'est pas Blong, c'est bon!

D'autres réponses à apporter à des questions que je n'aurais pas posées ?

Je repars demain pour jouer à Troyes et Reims... 1600km vitres baissées...


... _______________________ ...

Merci éRic pour ces réponses.
Pour compléter l'interview, voici les références diverses citées. Pour une plongée au coeur d'un blues-rock-trip-hop d'aujourd'hui...

Commençons par notre invité.

Le site officiel d'éRic Bling ainsi que son MySpace

Le site d'
E.L.P! Records sur lequel vous retrouverez éRic Bling mais aussi les Hell's Kitchen, un peu moins trip-hop et un peu plus blues, ainsi que Old School plus rock.

Le MySpace d'E.L.P! Records et le deuxième MySpace, l'ELP! Shop !


Les
Dennis Hopper Choppers : le site et leur MySpace

Valoy-
Brown and The Pi's : leur MySpace

The Hell's Kitchen : leur MySpace


Possessed by Paul James : son MySpace

Et le site du Glaz'Art !


Bon ... Et bien, donnons-nous rendez-vous pour les chanceux parisiens le 5 juillet au Glaz'art. Trois bonnes raisons de s'y rendre ?
1. l'espace bar à l'écart de la scène où l'on peut déguster des rhums ....
2. Eric Bling live
3. et uns salle associative qui résiste avec de très belles programmations.

Au 5 !

lundi 4 juin 2007

Les meilleurs albums 2007 sont ...

Un peu à la manière de 2003 où à peine le premier semestre terminé, on savait déjà que le meilleur album serait Elephant des White Stripes.

Cette année est de la même cuvée où un certain nombre d'albums semblent intouchables.

Dans la catégorie du meilleur album de variété française nous avons Imbécile de Olivier Libaux. Ca ne vous dit rien, je vous laisse un peu le suspens jusqu'à la chronique qui ne saurait tarder.

Dans la catégorie du meilleur album canadien, et ceci la concurrence rude du second album d'Arcade Fire, nous préférerons le somptueux et festif album de Malajube : Trompe-l'oeil. Certains diront qu'il est sorti en 2006. Certes mais par chez nous, en 2007 seulement.



Dans la catégorie des meilleurs disciples de Dead Can Dance, notre groupe favori des soirées enfumées et rêveuses, nous avons l'imbattable Fursaxa avec le bien nommé Alone in the Dark Wood.


Dans la catégorie meilleur disque de new wave, nous avons le chaînon manquant entre Joy Division et New Order à savoir 120 days et son album éponyme.



Enfin une catégorie que personne n'osera jamais attaquer tellement elle est risquée. Meilleur album de prog-rock, veuillez accueillir Battles et son formidable album Mirrored. Mais peut-on appeler cela du prog-rock, catégorie qui fait figure d'insulte ces temps-ci. Et c'est vraimeent un très bon album.





Pour la catégorie du "Meilleur-album-de-bombinettes
-sans-conséquence-mais-qui-font chauffer-les-semelles
-des-baskets-et-dont-on-a-du-mal-à-se-passer-car-dès
-le-matin-elles-vous-trottent dans-la-tête", les Kaiser Chiefs bananent tout le monde avec leur second album Yours Truly, Angry Mob.




On pourrait rajouter le meilleur album rageur mais pas vulgaire avec le très bon album des Arctic Monkeys Favourite Worst Nightmare. Mais j'ai l'impression que le futur Architecture In Helsinki va leurs chercher des crosses.


Et enfin, dans la catégorie reine de la plus grande déception de l'année, Rita Mitsouko et son Variety moisi remporte haut la main le trophée. Mais les dés étaient un peu pipés dans la mesure où on n'attendait plus rien de Rita depuis un moment.

Bien sûr, l'année n'est pas finie. Des surprises sont encore possibles. Alors à vos esgourdes et vos plumes.

vendredi 1 juin 2007

Vincent Delerm à l'Olympia

Message d'une fan le vendredi 1 juin - 9h21 - après son concert de la veille :
"C'était top, top, top!!
Extra quoi."

Comme quoi, les fans de Delerm ont la même verve au niveau des mots et du vécu.

Capté pendant le spectacle, d'une voisine à sa voisine., :
"J'ai préféré hier et toi ?"

Comme quoi les fans restent les fans. Venir et revenir. Loin encore des groupies de CloClo, mais ...

Enfin ça avait l'air vraiment bien.

A ma question "Et la première partie c'était quoi ?", on m'a retourné des yeux étonné comme si le fait de s'intéresser à la première partie est une incongruité. Je ne saurai jamais la réponse si ce n'est que c'était une fille dans le style israélienne peut-être ... avec une musique ...


Vincent Delerm sur le site de son label Tôt Ou Tard

vendredi 25 mai 2007

Architecture In Helsinki à la Flèche d'Or


Depuis quelques mois, les Architecture In Helsinki et les The Go! Team se disputent la Cup de ceux qui fouteront le plus le feu à la salle.

Et les Architecture In Helsinki remporte la Cup d'une courte distance. Plus brillant, plus drôle, plus doué sans doute.

La recette : des chansons pop foutraques qui n’arrêtent pas de se fracasser pour repartir de plus belle. Ajouter une bonne dose d’humour et une sorte de fanfare protéiforme sur scène et vous avez la liste des principaux ingrédients de leur réussite.

Remarqué suite à leur premier album In case we die sorti l’année dernière, suivi tout au long de l’année, ils n’ont pas bénéficié de l’attention légitimement attendue de leur part. Les médias étaient trop concentrés sur de très bons groupes comme les cousins de Arcade Fire, les balèzes d'Arctic Monkeys ou les surprenant Clap Your Hands Say Yeah.

Réparons cette injustice. Architecture In Helsinki est un très bon groupe dont toute l’énergie contenue dans les disques explose sur scène.
Démonstration hier où le groupe venait roder son album qui sortira en août Places like this dont on reparlera ici même dans quelques semaines.

Off courses, nos amis australiens nous ont fait plaisir avec les bombes d’autant comme Frenchy I’m faking, Maybe you can owe me, The cemetary ou It 5. Mais les nouvelles compositions s’intégrèrent parfaitement. Même énergie, même folie et toujours aussi entraînantes.

Côté instrument, chacun joue de tout. Par un jeu magique de la chaise musicale, la guitare sèche s’échange avec le djambé, les claviers, la guitare électrique, la basse, la batterie, le triangle, les maracas voire le triangle. Sans oublier le trombone, la section cuivre de la fanfare. Et un fan est même convié a rythmer sur les djambés en même temps qu'eux. La folie douce chère à Elista fait partie de leur jeu.

Oui, décidément, ils sont fous mais dieu qu’on a envie de les suivre dans leur chemins tortueux et cette folie si bonne pour la forme physique.
Hier il faisait au bas mot 40° dans la salle. Les serviettes éponge ne s’en sont toujours pas remises.
Et moi non plus.

Le Myspace d'Architecture In Helsinki
Le site officiel du groupe

Eric Bling à la Flèche d'Or

L'électronique embarquée a eu ça de bon qu'elle a permis à toute une bande de solitaires de faire de la musique. Katerine, Dominique A, Mathieu Boogaert pour citer quelques exemples célèbres.

Seul sur sa chaise, guitare acoustique, Eric Bling commence chaque morceau par sampler quelques boucles pour petit à petit complexifier son univers. Un blues mâtiné à la sauce Ennio Morricone période Sergio Leone.
Et nous de nous laisser emporter par les petites histoires. Long long time ago, dans les sentiers bordelais ?

Gorillaz l’a fait à sa façon du côté de chez Clint Eastwood. Eric Bling est plus proche de Robert Jonhson et traîne sa peine et ses guêtres dans la poussière, à la croisée des chemins.
A cheval, à pieds, en train. Tous les moyens sont bons pour gagner du temps. Du temps à gratter pour un sacré trip.
un sacré Trip-Hop bien sûr !

Le Mississipi coule bien à Bordeaux !
C’est une information.



Eric Bling a un excellent site à visiter avec pleins de morceaux de fruits acides dedans, en écoute ou en téléchargement.
Eric Bling a aussi son MySpace ... mais qui n'en a pas ?

Un album "What's nu" qui va sortir dans les jours qui viennent chez ELP Records.
Un très bon cadeau.

Et aujourd'hui il est à Bruxelle ... vous avez encore le temps !

La Flèche d'Or

Pas de doute, un lieu à recommander pour qui apprécie la musique rock-indie ou l'électro exigeante.


Car ici, on ne fait pas dans la facilité car dans une salle qui peu contenir 300 pogoteurs ou 500 clubeurs ... il faut d'office faire dans le pointu.
Ici les tête d'affiche sont PONY PONY RUN RUN, BIKINI MACHINE, TROST, ARCHITECTURE IN HELSINKI ou ... ELDIA ! Certains noms vous disent sûrement quelque chose mais pour la plupart rien.

Peu importe, on vient ici pour chauffer ses baskets, pour une bonne suée jusqu'au bout de la nuit, pour y grignoter un morceau et boire un coup.
Attention, salle surchauffée et enfumée au moment des sets !

Le cadre est sympa, ouvert avec un mini jardin terrasse.
Il fait bon y venir d'autant plus que c'est gratuit. On a d'autant plus de plaisir à y venir casser une croûte.

Quant au public, digne de la cible.
Pour une grande part compris entre 20 et 30 ans, on y croise quelques vieux renards claquant la bise à la quarantaine. Et ce ne sont pas les derniers à virevolter dans tous les coins.
Nouveauté depuis une dizaine d'années, parité oblige, on trouve de tout dans la foule. Moitié garçon, moitié fille, du blanc, du black, du beur, du trendy, du old-fashion, du new-wave, du goth, du piercé et du versaillais. On trouve vraiment de tout.
Et maintenant, les filles sapées à la Plasticines déboulent en groupe de quatre ou cinq. Boire nos bières.

Les temps changent. Dans le bon sens pour le coup.

Demandez le programme : La Flèche d'Or

mardi 22 mai 2007

Hommage d'Amsterdam

Devant la somme de travail abattue, devant ces millions d'artistes promus, la ville d'Amsterdam a décidé d'un hommage appuyé à votre serviteur.

Dans cette charmante et chantante langue batave, il fait dire et écrire DiJK.

De par les droits qui lui sont conférés, Job Cohen maire d'Amsterdam de son état et grand fan devant l'éternel de DiJK a déclaré la semaine dernière à Die Zei-Tongue of Bragny :

"Dorénavant tous les panneaux indicateurs des noms de rue porteront un paraphe DIJK pour remercier ce charmant citoyen de la Belle France toutes ses découvertes esgourdissantes. De plus, il sera fait citoyen d'honneur de la ville et aura sa table réservée au magasin de café* au coin de ma rue. Enfin, j'ai fait livrer à sa femme, un millier de roses jaune et rouge."

Premier effet narcoleptique ?
Dès le lendemain, les premières signatures apparurent.

Merci à JCFrog pour la photo.

* en anglais dans le texte

mercredi 16 mai 2007

Björk - Volta

Volta bientôt dans tes oreilles ?

Difficile d'en douter après une première écoute enchanteresse. Et n'est-ce point Antony que j'entends là ?

Bientôt dans vos oreilles et sur votre site favori. Mais si.



lundi 14 mai 2007

Klima - Klima

Le climat se réchauffe à peine, la faute à Klima ?

En tout cas, les rythmes sont lents comme lors de la quatrième ère glaciaire. La voix traînante. Mais contrairement à Feist ou My brightest diamond, mon cortex régit plutôt positivement.
La production a su habiller cette voix fragile.
Un croisement intéressant entre Emilie Simon et Feist.

C’est pas encore génial, mais c’est le genre qui veut ça. Si t’es pas dans l’ambiance, t’as aucune chance. Et là je suis désolé, je préfère chausser mes baskets pour gambader dans la fosse à la recherche de quelques rythmes syncopés.

Sans rancune.
Je suivrai tes aventures. Mais s’il te plait, même si tu fréquentes le même label … ne te rapproche pas trop de Nouvelle vague !
Merci d’avance.

Son MySpace

My Brightest Diamond - Bring me the workhorse

Mon plus brillant diamant … n’est qu’un vulgaire brillant.
On s’ennuie tout autant que dans l’album de Feist, Reminder.

Quelques titres tirent leurs épingles du jeu. Freak out notamment. Et Workhorse qui termine l’album et nos souffrances.
Vous avez aimé le dernier Album de Feist ?
Vous êtes un fan de folk ?
Vous aimez les voix féminines ?
Mais qu’est ce que vous attendez ?
Courez acheter cet album magique !
Pour les autres … vous vous contenterez de l’écouter chez votre petite amie, en lui servant une absinthe en espérant qu’elle soit suffisamment sous le charme pour ne pas qu’elle remarque tout de suite votre main qui se glisse sous l’étoffe …

Son MySpace avec deux remix intéressants qu'on aurait voulu avoir sur l'album mais qu'on retrouve sur le remix de l'album : Tear it down. Peut-etre que celui-là est bien.
Son Site officiel

Feist - The Reminder

Feist : fuck !
La bonne critique musicale dira que c’est beau le folk au féminin et que Feist en est la reine.
Moi je dis qu’on s’emmerde à l’écoute de la reine.
Vivement la révolution !
Peut-être que Björk et son Volta sera la pourvoyeuse des idées neuves. Nul doute qu’elle lui tranchera la tête sans hésiter.
En attendant, guitare gling-gling, voix sans relief et puis rien d’autre.
Des histoires comme on en entend des millions.

Tout juste peut-on sauver du naufrage 1234 et son banjo, My moon my man et Sea lion woman une sorte de Le lion est mort ce soir ohOooooooo à la mode de chez Feist.

Le premier album m’avait laissé de marbre.
La voir en scène m’avait laissé de glace.
Je crois que Feist, c’est pas pour moi.

Son MySpace

jeudi 10 mai 2007

Les Rita Mitsouko - Variety - Edition limitée

Les Rita Mitsouko (a)Varié(ty), une édition très limitée.


Il en va des Rita comme d'une vieille copine. Que de bon souvenir, que de bons albums (photos) à parcourir. Mais ... mais la revoir 10 ans plus tard et nous n'avons plus rien à nous dire.

Alors vaut-il mieux ressasser les vieilles rengaines ou essayer de construire à nouveau sachant que nous n'avons plus rien en commun ?

Les Rita, et c'est méritoire, préfère construire.
A la recherche du temps passé, d'un temps de flamboyance ... plus de vingt ans déjà. Et d'un coup la question surgit dans mon cerveau. Et si c'était moi qui avais vieilli ?
Certes mais depuis le No Comprendo de 1986, les Rita n'ont pas réellement fait de bon album. Quelques titres de-ci de-là (Y'a d'la haine, Cool frénésie, Le petit train) mais plus le temps passe et plus les albums s'allègent.

Moins de rage, moins d'intensité, moins de surprise, moins de joie à les écouter, moins de réécoute.

On aperçoit les ridules au coin des yeux de Rita Mitsouko et cela ne nous plait pas. La voix ne s'envole plus comme avant. La lourdeur de l'âge ramène tout au sol, un terre-à-terre insupportable.
Les meilleurs morceaux sont là où on s'y attend le moins : dans les chansons en anglais et dans les bonus. Tout le contraire d'il y a 20 ans où les anglaises nous faisaient rire (ridicule Andy in english) et les bonus pleurer. A l’époque, toute la quintessence était tirée en dix titres mordants à souhait et rallonger le vin ne pouvait servir qu'un futur mal de tête.

Alors oui, "She's a cameleon" est un très bon titre. "Terminal beauty avec Serj Tankian de "System of a down" est prenante et surprenante. Mais sur la plupart de l'album, on s'ennuie, on a honte, on écoute notre amour passé, on constate les dégâts.
Une seule envie ... fuir. Loin. Ne garder qu'une bonne image.

En voulant faire deux versions de son album, une anglaise Variety, l'autre française Variéty, Rita Mitsouko a raté la cible.

Mais pas plus que pour les précédents de ces dix dernières années.

Et on se jure de ne plus revoir ses amours enfuies.


Le très bon site officiel.

mardi 24 avril 2007

Xavier Rabe, photographe officiel de Metallica

Les cheveux aux genoux, tout de noir vêtu avec un tee-shirt de Metallica.

Voilà comment Xavier Rabe a passé sa jeunesse à courir d'un concert à l'autre. Rien que du très banal me direz-vous pour un fan de hard.
Oui et non, car l'histoire continue.
La passion s'affine. Les cheveux continuent à se porter long, la guitare aussi gratouille les genoux et surtout l'objectif pousse proportionnellement au nombre de concerts fréquentés. De fil en aiguille, il intègre le milieu, commence à fréquenter le back stage.

Metallica - Paris, Bercy 17 septembre 1996


Et puis un jour, la carte d'accréditation lui est remise telle la légion d'honneur du métalleux. Il a ses entrées partout, dans toutes les salles, tous les groupes, tous les back stage, tous les after !

Nous sommes en 1992.
Avec sa petite voiture et son gros appareil, il sillonne les routes de France mais aussi de Belgique et surtout d'Allemagne, pays des gros riffs qui tâchent. Il ne compte plus les nuits passées dans sa caisse après avoir éclusé les fonds de cuves avec les zicos.
Il est photographe officiel pour les "grands" magazines des cheveux longs.
La scène germanique est sa préférée mais il ne dira pas si c'est à cause de sa bière ou de ces poils blondes qui se trémoussent.

Metallica - Paris, Bercy 17 septembre 1996


1996 fut le point d'orgue Hamon de sa "carrière".
Paris, Bercy.
Fort d'un album indigne de leur brillante carrière, Metallica fait son "Load Tour". Comme d'habitude le show est réussit. Xavier, lui aussi, est sur scène. Et il captera quelques instants rares dont vous avez trois extraits dans ces pages.

Le changement de siècle signera la fin de son sacerdoce. Las de tous ces kilomètres, las de toutes ces filles faciles, de ces riffs interminables, de ses maigres cachets, il décide de raccrocher. Photographe des cheveux gras ne rapporte pas.
Il change d'objectif en rangeant le sien.
Il coupe ses cheveux en 2004 pour parachever son deuil.

Il continue à recevoir gracieusement les CD de la part des maisons de disques.
Il en parle encore des étoiles dans les yeux.
Il n'écoute encore que ça.

Mais la scène, pour lui, c'est fini.

Metallica - Paris, Bercy 7 juillet 1999


dimanche 1 avril 2007

DgiDgi's life - Ca le gratte

Ce n'est pas tous les jours qu'on peut faire du ART IN PROGRESS. C'est pourquoi quelques mots du DgiDgi quelques mois avant la consécration.
Quelques moments partagés.
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Donc ce soir, Philippe et Fred jouaient au Dub' ( Dubliner,Toulouse, pour les intimes) -
Fred m'a proposé d'ammener ma nouvelle future peut-être gratte "au cas ou" - Planning de la soirée un peu chargeos : apéro chez des pôtes, largage de nath et d'la marmaille (trouveront bien quelqu'un pour les ramener) et go to the Dub' ( Dubliner, Toulouse pour les intimes) .

Bref aprés un re-passage à la maison pour récuperer un pied d'micro, un micro, la simon & patrick, .. ( la future-peut-être-nouvelle j'l'avais déjà dans l'coffre .. ) go to the Dub (Dubliner, Toulouse, pour les intimes) ... j'ai slidé pendant leur show sur la S&P puis à la reprise du 3ème set, j'ai pris la seagull, et nous avons attaqué 2 morceaux (me demandez pas je ne sais plus lequels ) .. à l'issus dequels, j'ai délicatement retiré les étiquettes de la guitare et décollé la fine pélicule protectrice adhésive de la plaque, j'ai fait signe à Philippe que je la gardais on en a remis 2 autres.

Voila, aprés une semaine d'essai et une mise en condition, c'est officiel - J'la garde - plus qu'a payer -

Sinon, coté prestation, j'sais pas, le truc drôle, c'est qu'on a joué juste !

Jeudi , Fred et son quartet passent au Dub' ( Dubliner pour les intimes de Toulouse ) - je dois venir y jouer quelques morceaux devant les patrons pour signer pour quelques dates ....

à Jeudi.

Dgi
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Vous pourriez croire que l'ami DgiDgi est fétichiste. Que la guitare, les guitares, c'est sa vie. Hmmmmmm, peut-être. Mais c'est un peu comme un DJ avec sa collection de samples ou, ou, ou ... je ne sais pas moi... John Butler et ses ongles ... un informaticien avec sa nouvelle carte mère... Bon laissez tomber.

En tout cas, les guitares dont il parle, vous les trouverez par ici entre autres :

Nos amis luthiers Simon & Patrick
Les guitares Seagull
Son MySpace

samedi 31 mars 2007

Kurt Cobain - Journal (livre)

"Don't read my diary when I'm gone"

Son journal commence et déjà on est mal à l'aise.
Puisque que sort le premier DVD livre de Nirvana, replongeons nous dans le journal du chanteur. Et tout au long de la lecture, on ressent un profond malaise.

On devient voyeur. Voyeur de l'humeur du bonhomme. On n'arrive pas à être complice. Il ne cherche pas à partager mais à se libérer d'un poids.

Grosso modo, on en sort éprouvé mais sans avoir rien appris.
Si, quelques détails insignifiants comme le fait que Cobain a gagné 5m$ en 93. Il est donc mort malheureux mais riche. On apprend aussi qu'il a tenté de se suicider à Rome quelques jours avant d'y arriver. Enfin, devrait-on dire.

Mais je ne suis pas un voyeur. Et savoir qu'il a vomi à la fin de tel ou tel concert juste avant de rouler une pelle à Iggy Pop ne m'intéresse pas, voire ne change pas l'image que je peux avoir de Cobain.
Lire les interminables et récurrentes play-list ou listes est lassant. On y retrouve sans surprise du Pixies, Stooges, Sex Pistols ou PIL. étonnement pas de George Michael Jackson

Le mal-être, on le connaît et malheureusement, il ne l'explique pas dans son journal. On en devine quelques racines mais rien d'insurmontable.
On suit donc le vieillissement normal d'un être qui a lancé une machine trop lourde à suivre.Mais il ne veut pas lâcher son enfant et meurt dans ses bras sur un dernier baroud d'honneur In Utero dont il est très fier.


Indispensable à lire pour tout élève rock.
Important à lire pour tout fan de Nirvana.
Dispensable pour tout autre.

Nirvana - Live ! Tonight ! Sold out !! (DVD)

"Déjà mort" aurait pu s'appeler ce DVD, reprenant ainsi le titre du très bon film d'Olivier Dahan.


DVD imaginé et images sélectionnées par Kurt Cobain durant la tournée Nevermind.
On y sent l'épuisement d'un garçon.
Et y voit le décalage entre Kurt et ses deux acolytes Dave et Kirst. Ces deux derniers s'amusent de plus en plus. Kurt est déjà mort. Alors que le groupe se produit devant des milliers de personnes, ce dernier ne rêve que de petites scènes, de guitares fracassées sur scène, de plongées dans la fosse, de bières ...
S'affublant de tenues improbables, de lunettes bien noires, rares sont les éclairs de vie.
Et sur scène seul il se perd souvent dans la caméra.

Ce DVD reprend quelques moments inoubliables comme cette prestation à Top of Pops de Smells like teen spirit chantée avec une voix de ténor par Kirt. Impayable.

Déjà mort.
Dans chaque interview on retrouve cette phrase "nous ne voulons pas tout ça, nous voulons juste jouer et prendre et donner le maximum de plaisir".

Mais Nirvana est déjà mort.
Kirt ne s'amuse plus que sur scène. Et de moins en moins.
Parfois il retrouve sa fougue comme le 30 août 92 au Reading Festival. Il se jette dans la fosse avec sa guitare, continue de jouer, slame avant de se faire refluer vers la scène. Il titube mais est plus vivant que jamais.

Déjà mort.
Bourré de drogue, d'alcool et de mal-être.
Seule la musique le sort du gouffre mais les shows sont de plus en plus gros, il bouge de moins en moins sur scène.
Il finit par zapper les chansons phare de Nevermind sous peine d'en vomir. Ou il les chante faux, guitare désaccordée. Le DVD en a d'ailleurs une version de Come as you are de cet acabit. La voix éraillée reste en dehors des rails. Il retrouve le sourire.
Tout sauf ce que vous attendez et le sourire revient.

Quelques mois plus tard, c'est fini.
En reste quelques miettes.

Aujourd'hui Kurt Cobain détrône le King Elvis au rang plus gros revenus d'une star morte. Il doit être content. Non pour l'argent mais pour les 40 ans de règne qu'il met à terre.

Un DVD à voir absolument même si bien entendu les interviews sont naïfs et bêtes.
Mais les images et le son sont là.
Et 15 ans plus tard, c'est toujours aussi rock'n'roll.

Alors que tout ce que voulait le groupe, c'était des paroles de gamins qui restent dans le crâne et du bruit pour les oreilles, il a fait bien plus.
Des centaines de vocations provoquées et c'est sûrement là l'important.

Nous, on sort de ce DVD épuisé par la tension ressentie pendant 1h30.

Le retour du Joey's Band le 13 avril

Fort de leur succès le 22 mars dernier, le Joey's band remet ça le 13 avril prochain.

Rendez-vous au Duo
8, allée Maurice Sarrault
à Toulouse

Alors ne les ratez pas !



Leur MySpace

Kaiser Chiefs - Yours Truly, Angry Mob

"I want to retire
Inform the suppliers
I'll leave the party in style"
- Retirement -

En achevant leur deuxième album sur de telles paroles, ils ne pouvaient qu'obtenir mon suffrage.
Un premier album écoulé à 2 millions d'exemplaire
Employement, un second où ils voudraient quitter tout ce cirque, Les Kaiser Chiefs bouclent la boucle.

Pour cet album, l'effet de manche est le même que pour le précédent. Des refrains facile, entêtant, des paroles à retenir et à crier en sautillant dans la fosse, guitares et batterie. De l'énergie de jeune de 20 ans qui ne se prennent pas la tête en cherchant les stades.

Un premier single
Ruby tout en efficacité qui lance l'album. Puis trois titres qui gardent le rythme. On est déjà pris. Mais le plus intéressant est à suivre. Car les bougres y font une véritable démonstration.
Démonstration qu'ils ont la grâce des Housemartins de "The People Who Grinned Themselves to Death" (putain 20 ans déjà) sur le titre
Boxing champ.
Démonstration du contre-pied à la Franz Ferdinand avec
Learnt My Lesson Well ou The Angry Mob par exemple.

J'avais eu le même doute en écoutant le premier album. Vais-je vite me lasser ? Est-ce que ce n'est pas de la fat and fast-music ? La réponse est claire. Le second comme le premier album tient la route et on l'écoutera encore dans un an avec grand plaisir.
Ils ne sont pas bas du front.
"We are the angry mob We read the papers everyday day "
- The Angry Mob -
Ils ne lisent pas seulement le NME et ça se voit.

Ici point de tristesse, nous sommes encore dans l'insouciance et de l'autodérision comme sur
Learnt My Lesson Well "Our life could be worse You know, we all could be cursed"
Un mélange d'urgence quotidienne et d'onirisme masqué par une simplicité aveuglante.
Comme ils disent sur
Love Is Not A Competition (But I'm Winning), "I won't be the one to disappoint you anymore".

Voilà qui résume parfaitement leur volonté.
Une réussite.

"And if there's anybody left in here
That doesn't want to be out there
I predict a riot"
- I predict a riot -


Leur MySpace
Leur site officiel où vous pourrez écouter l'album en streaming mais aussi plein de petites surprises agréables en passant par le lecteur en haut à droite.

vendredi 30 mars 2007

Cold War Kids - Robbers and cowards

Nous sommes tous des enfants de la guerre froide.
Mais nous ne l'exprimons pas tous aussi bien.

Les Cold War Kids reprennent la prestation là où Jeff Buckley l'a laissée.
A cette affirmation, j'entends déjà quelques intégristes préparer les insultes.
Et pourtant.

Alors que l'Angleterre ne produit plus que des groupes qui jouent vite (et parfois bien) sautillant dans tous les coins avec des refrains qui prennent la tête (souvent dans le bon sens du terme), nous devons nous exiler pour retrouver un peu de fraîcheur.
Et c'est du côté de l'Amérique ensoleillée (CSS ou The Shins) mais surtout du Nord que nous parviennent les meilleures surprises. Des Clap Your Hands And Say Yeah à Arcade Fire en passant par les Antony, Cocorosie et autres troubadours.

Seul Pete et ses Babyshambles défend avec brio l'Union Jacks.

Et dernière perle, car s'en est une, venue de l'autre côté : Les Cold War Kids.

Et je me plais à écouter Hair down et à me croire au Sin-é avant son pote Jeff. Certes la voix n'a pas le volume de ce dernier, mais on y retrouve la même rage froide et souvent contenue. L'élève rejoint le maître avec Robbers, une balade triste.
Quelques possibles tubes (aka "qui sont susceptibles de passer en radio") parsèment ce disque et ce ne sera pas pour nous déplaire.
Je pense à Passing the hat, Hang me up to dry ou We used to vacation.
Sur Saint John, les Cold War Kids vont guincher avec les White Stripes d'Elephant. On se rapproche plus d'un mélange Blues-Rock.

Voilà une envolée parfaite qui ne jurera pas entre ces deux grands disques que sont Grace de Jeff Buckley et Elephant des White Stripes.


Un disque qui demande du temps qu'on lui accordera remords.
Voilà les Arcade Fire en bonne compagnie en ce début d'année.


Leur MySpace
Leur site officiel

Remarque : en téléchargement LEGAL ET GRATUIT sur leur site, vous trouverez le premier disque de ces prometteurs rockeurs, le six titres Benefit at the District. C'est accoustique, la qualité n'est pas excellente, la production innexistante et globalement cela ressemble à un brouillon de Robbers and cowards. Mais on y décelle déjà les influences citées dans ce petit article. Alors allez le charger mais achetez d'abord Robbers and cowards.

dimanche 25 mars 2007

Le Joey's Band live à Toulouse

Le p'tit papier à chaud du DgiDgi (celui qu'a la guitare) du JOEY's BAND

"Yoh.

Bon bin, franch'ment en gros, une trés bonne soirée.
Long à venir, un peu de mal à me chauffer, mais, c'est venu, et c'est revenu.
C'est un peu dur la pirouette du taffe au troquet. Faut laisser venir. Faut s'lacher.

Je passerai sur le programme de la soirée, c'est toujours un peu le même, surtout pour ceux qui jouent, mais bon, avec GuiGui faut quand même écouter un peu, on est jamais à l'abri ( ce soir on est arrivé à bout de "Pale blue eyes", mais je sais pas pourquoi, j'ai juste doublé les couplets , au début ça surprend mais aprés ça passe )

Ce soir, ce qui m'a touché, c'est la reconnaissance, j'en ai reçu beaucoup, d'une part de ceux qu'on pu venir nous écouter, de ceux qui nous ont remercié pour la soirée, des inconnus qui nous ont payé un coup, des patrons qui nous ont nourris ( rallumage de la cuisine, ..), payés et re-signés pour le 13/04. Le troquet était blindé une bonne partie de potes puis pas mal d'autres, il s'est passé quelque chose.

Voila, c'est un peu ce que je voulais réaliser depuis pas mal de temps, trouver un "rendez-vous", pour échanger, boire un coup et se donner. c'est bon.

Seul regret, le scenic ( j'avais laissé les warning ) l'a pas voulu r'démarré, mais on l'a eu. Surprise pour demain matin.

Ps : y'a des photos (en tout les cas, y'avait des appareils (pas celui de nath ... ) )
Ps: y'a pas d'enregistrement, mais si vous assurrez, Nath peut vous appeler le 13/04 pour vous faire partager le moment ( elle l'a fait avec Julien, Matiou, Cécile et Pat & Guillaume ce soir)
Ps: pour les meufs, c'est "Creep" qui marche à donf ... demandez à Nath.



Voila, Nath, qu'était à vélo, viens de rentrer, je vais m'y consacrer.

Bizoux à tous.

guigui

P-S de Nath: il n'a pas voulu rejouer "I'm a Crick !"en fin de concert donc j'ai promis que j'aurai la migraine pendant une semaine...donc,je vais enfiler mon pyjama en pilou pilou et je vais me coucher à l'hotel des culs tournés. Les meufs craquent pour Creep,mais aussi pour Johnny Deep."


Le MySpace de DgiDgi

dimanche 18 mars 2007

Dernière répette du Joey's Band

Incroyab'. Notre grand reporter saoul comme une barrique ne peut toujours pas faire son boulot. Dgidgi, good prince, s'y colle à 2h30 de mat après quelques heures de gratte. DgiDgi says :

"20 h arrivée dans le "the BELL - Irish Pub" en plein pendant l'match Ecosse-England, putain, s'avez quoi, y'a plein d'english à Toulouse (Airbus ... ). Bref, c'est marrant, mais outch ça fout un peu les chocottes. 20h30 arrivée du Fred, déballage du matos, fin du match, installation du matos. Pause repas (beignet de poisson + frites) + cawoua + demi(s).

22h05 ( 5 minutes de retard, on l'avoue ... ) , on leur demande d'éteindre le putain d'écran de télé de 12 mètres de large ( ils zappaient entre l'eurovision et un super match de cricket (bingladeche contre d'aut' z'indoux ) bref. Démarrage sur ... honky tonk ( je crois ) puis aprés j'sais plus trop. Son assez pourri, (les anglais parlent fort lorsqu"ils sont saouls) bref conditions un peu limites. Pendant les pauses le patron nous r'balancait quelques milliers de watt's dans la gueule...sympa.

23h00 et quelques, arrivée de Nath et quelques copains et copines ( ça parle fort des copines ) bref quelques bons moments (Creep, Walk on the wild side ou message to rudi (y'avait un gros rider english- rouflaquettes-tatouage qu'avait l'air content ( y m'a fait un sourire (mais il ne m'a pas enculé) .. ) quelques moments déplorables (Pale blue eyes) mais bon dans l'ensemble, bonne voix et plutôt détendu le guigui.


1h15 fin du concert ( 10 minutes de rab, on est bon prince ) - rangement - récupération d'la tune ( 100 € dans l'nourrin ) - retour maison - payage de la baby sitter ( 50% du cachet ... ) .


Y'a 4 mômes qui dorment à la maison, Nath bosse demain matin, une dure journée en perspective.


ps : Ah oui, au fait, pas de photos ( Nath ce coup si à carrément oublier de prendre l'appareil ... ) - jeudi, on devrait en avoir.

ps 2 : qui qu'a travaillé sur mon article ?"


Une fois de plus, merci DgiDgi de pallier l'incapacité longue durée de notre reporter. Mais quand même des sons et des images, ce serait pas mal, non ?

Quand à l'allusion de l'article, c'est que la presse presse pour pouvoir publier enfin quelques lignes sur celui dont toute la région parle.

samedi 17 mars 2007

Echauffement du Joey's Band

Notre grand reporter dormait du sommeil du juste. Alors DgiDgi, at the right on the picture and part of the Joey's Band, fait un papier d'ambiance sur une bonne soirée zik :

"Arrivée dans les lieux vers 17h15, installation, pas grand monde ... quelques discussions de bistro autour du zinc ( "ouai, les portugais patati, oouai c'est pas comme les italiens patata ... et vous là vous êtes d'ou ? " bref bonne ambience ...de fin d'aprém dans un rade de quartier.)

Démarrages des austilités vers 18h (nous sommes réglés comme des fonctionnaires) , un pt'it Stones pour se mettre en voix et faire la balance, quelques balades ( velvet, .. ) et quelques demi(s) ( mais pas trop). Une petite dizaine de morceaux plus tard, je laisse la place à l'officiel (Philippe) et sa 12 cordes (j'étais juste d'intérim ce soir mais bon ,c'était la première) style country-folk-irish.. Arrivée de Leo ( violoniste ) , je les rejoins à l'harmo et coeurs sur "Blowing in the wind", "Mister tomberin man" .. enfin je reste avec eux à la slide et pousse un bon gros gras "no expectetion". Quartet sympatique , entre irish, country et manouch quelques impros sur des thêmes classiques (blues , jazz ... ) , ça a plu, on s'est bien marré, bref tout le monde était content. Bonne répet'. Diner offert par la maison. Chargement de la ouature.
Retour maison ( Les enfants sont pas là ,nath non plus " r'bviendront bin un jour".)

Demain, Saint Patrick, dans un bar-taverne-pub ça va chauffer ... ça fait de longues journées, mais franch'ment c'est du bonheur ..."


Et bien, n'oubliez pas le 22 mars à Toulouse ... pour la suite des aventures du Joey's Band, au complet cette fois-ci.