samedi 31 mars 2007

Kurt Cobain - Journal (livre)

"Don't read my diary when I'm gone"

Son journal commence et déjà on est mal à l'aise.
Puisque que sort le premier DVD livre de Nirvana, replongeons nous dans le journal du chanteur. Et tout au long de la lecture, on ressent un profond malaise.

On devient voyeur. Voyeur de l'humeur du bonhomme. On n'arrive pas à être complice. Il ne cherche pas à partager mais à se libérer d'un poids.

Grosso modo, on en sort éprouvé mais sans avoir rien appris.
Si, quelques détails insignifiants comme le fait que Cobain a gagné 5m$ en 93. Il est donc mort malheureux mais riche. On apprend aussi qu'il a tenté de se suicider à Rome quelques jours avant d'y arriver. Enfin, devrait-on dire.

Mais je ne suis pas un voyeur. Et savoir qu'il a vomi à la fin de tel ou tel concert juste avant de rouler une pelle à Iggy Pop ne m'intéresse pas, voire ne change pas l'image que je peux avoir de Cobain.
Lire les interminables et récurrentes play-list ou listes est lassant. On y retrouve sans surprise du Pixies, Stooges, Sex Pistols ou PIL. étonnement pas de George Michael Jackson

Le mal-être, on le connaît et malheureusement, il ne l'explique pas dans son journal. On en devine quelques racines mais rien d'insurmontable.
On suit donc le vieillissement normal d'un être qui a lancé une machine trop lourde à suivre.Mais il ne veut pas lâcher son enfant et meurt dans ses bras sur un dernier baroud d'honneur In Utero dont il est très fier.


Indispensable à lire pour tout élève rock.
Important à lire pour tout fan de Nirvana.
Dispensable pour tout autre.

Nirvana - Live ! Tonight ! Sold out !! (DVD)

"Déjà mort" aurait pu s'appeler ce DVD, reprenant ainsi le titre du très bon film d'Olivier Dahan.


DVD imaginé et images sélectionnées par Kurt Cobain durant la tournée Nevermind.
On y sent l'épuisement d'un garçon.
Et y voit le décalage entre Kurt et ses deux acolytes Dave et Kirst. Ces deux derniers s'amusent de plus en plus. Kurt est déjà mort. Alors que le groupe se produit devant des milliers de personnes, ce dernier ne rêve que de petites scènes, de guitares fracassées sur scène, de plongées dans la fosse, de bières ...
S'affublant de tenues improbables, de lunettes bien noires, rares sont les éclairs de vie.
Et sur scène seul il se perd souvent dans la caméra.

Ce DVD reprend quelques moments inoubliables comme cette prestation à Top of Pops de Smells like teen spirit chantée avec une voix de ténor par Kirt. Impayable.

Déjà mort.
Dans chaque interview on retrouve cette phrase "nous ne voulons pas tout ça, nous voulons juste jouer et prendre et donner le maximum de plaisir".

Mais Nirvana est déjà mort.
Kirt ne s'amuse plus que sur scène. Et de moins en moins.
Parfois il retrouve sa fougue comme le 30 août 92 au Reading Festival. Il se jette dans la fosse avec sa guitare, continue de jouer, slame avant de se faire refluer vers la scène. Il titube mais est plus vivant que jamais.

Déjà mort.
Bourré de drogue, d'alcool et de mal-être.
Seule la musique le sort du gouffre mais les shows sont de plus en plus gros, il bouge de moins en moins sur scène.
Il finit par zapper les chansons phare de Nevermind sous peine d'en vomir. Ou il les chante faux, guitare désaccordée. Le DVD en a d'ailleurs une version de Come as you are de cet acabit. La voix éraillée reste en dehors des rails. Il retrouve le sourire.
Tout sauf ce que vous attendez et le sourire revient.

Quelques mois plus tard, c'est fini.
En reste quelques miettes.

Aujourd'hui Kurt Cobain détrône le King Elvis au rang plus gros revenus d'une star morte. Il doit être content. Non pour l'argent mais pour les 40 ans de règne qu'il met à terre.

Un DVD à voir absolument même si bien entendu les interviews sont naïfs et bêtes.
Mais les images et le son sont là.
Et 15 ans plus tard, c'est toujours aussi rock'n'roll.

Alors que tout ce que voulait le groupe, c'était des paroles de gamins qui restent dans le crâne et du bruit pour les oreilles, il a fait bien plus.
Des centaines de vocations provoquées et c'est sûrement là l'important.

Nous, on sort de ce DVD épuisé par la tension ressentie pendant 1h30.

Le retour du Joey's Band le 13 avril

Fort de leur succès le 22 mars dernier, le Joey's band remet ça le 13 avril prochain.

Rendez-vous au Duo
8, allée Maurice Sarrault
à Toulouse

Alors ne les ratez pas !



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Kaiser Chiefs - Yours Truly, Angry Mob

"I want to retire
Inform the suppliers
I'll leave the party in style"
- Retirement -

En achevant leur deuxième album sur de telles paroles, ils ne pouvaient qu'obtenir mon suffrage.
Un premier album écoulé à 2 millions d'exemplaire
Employement, un second où ils voudraient quitter tout ce cirque, Les Kaiser Chiefs bouclent la boucle.

Pour cet album, l'effet de manche est le même que pour le précédent. Des refrains facile, entêtant, des paroles à retenir et à crier en sautillant dans la fosse, guitares et batterie. De l'énergie de jeune de 20 ans qui ne se prennent pas la tête en cherchant les stades.

Un premier single
Ruby tout en efficacité qui lance l'album. Puis trois titres qui gardent le rythme. On est déjà pris. Mais le plus intéressant est à suivre. Car les bougres y font une véritable démonstration.
Démonstration qu'ils ont la grâce des Housemartins de "The People Who Grinned Themselves to Death" (putain 20 ans déjà) sur le titre
Boxing champ.
Démonstration du contre-pied à la Franz Ferdinand avec
Learnt My Lesson Well ou The Angry Mob par exemple.

J'avais eu le même doute en écoutant le premier album. Vais-je vite me lasser ? Est-ce que ce n'est pas de la fat and fast-music ? La réponse est claire. Le second comme le premier album tient la route et on l'écoutera encore dans un an avec grand plaisir.
Ils ne sont pas bas du front.
"We are the angry mob We read the papers everyday day "
- The Angry Mob -
Ils ne lisent pas seulement le NME et ça se voit.

Ici point de tristesse, nous sommes encore dans l'insouciance et de l'autodérision comme sur
Learnt My Lesson Well "Our life could be worse You know, we all could be cursed"
Un mélange d'urgence quotidienne et d'onirisme masqué par une simplicité aveuglante.
Comme ils disent sur
Love Is Not A Competition (But I'm Winning), "I won't be the one to disappoint you anymore".

Voilà qui résume parfaitement leur volonté.
Une réussite.

"And if there's anybody left in here
That doesn't want to be out there
I predict a riot"
- I predict a riot -


Leur MySpace
Leur site officiel où vous pourrez écouter l'album en streaming mais aussi plein de petites surprises agréables en passant par le lecteur en haut à droite.

vendredi 30 mars 2007

Cold War Kids - Robbers and cowards

Nous sommes tous des enfants de la guerre froide.
Mais nous ne l'exprimons pas tous aussi bien.

Les Cold War Kids reprennent la prestation là où Jeff Buckley l'a laissée.
A cette affirmation, j'entends déjà quelques intégristes préparer les insultes.
Et pourtant.

Alors que l'Angleterre ne produit plus que des groupes qui jouent vite (et parfois bien) sautillant dans tous les coins avec des refrains qui prennent la tête (souvent dans le bon sens du terme), nous devons nous exiler pour retrouver un peu de fraîcheur.
Et c'est du côté de l'Amérique ensoleillée (CSS ou The Shins) mais surtout du Nord que nous parviennent les meilleures surprises. Des Clap Your Hands And Say Yeah à Arcade Fire en passant par les Antony, Cocorosie et autres troubadours.

Seul Pete et ses Babyshambles défend avec brio l'Union Jacks.

Et dernière perle, car s'en est une, venue de l'autre côté : Les Cold War Kids.

Et je me plais à écouter Hair down et à me croire au Sin-é avant son pote Jeff. Certes la voix n'a pas le volume de ce dernier, mais on y retrouve la même rage froide et souvent contenue. L'élève rejoint le maître avec Robbers, une balade triste.
Quelques possibles tubes (aka "qui sont susceptibles de passer en radio") parsèment ce disque et ce ne sera pas pour nous déplaire.
Je pense à Passing the hat, Hang me up to dry ou We used to vacation.
Sur Saint John, les Cold War Kids vont guincher avec les White Stripes d'Elephant. On se rapproche plus d'un mélange Blues-Rock.

Voilà une envolée parfaite qui ne jurera pas entre ces deux grands disques que sont Grace de Jeff Buckley et Elephant des White Stripes.


Un disque qui demande du temps qu'on lui accordera remords.
Voilà les Arcade Fire en bonne compagnie en ce début d'année.


Leur MySpace
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Remarque : en téléchargement LEGAL ET GRATUIT sur leur site, vous trouverez le premier disque de ces prometteurs rockeurs, le six titres Benefit at the District. C'est accoustique, la qualité n'est pas excellente, la production innexistante et globalement cela ressemble à un brouillon de Robbers and cowards. Mais on y décelle déjà les influences citées dans ce petit article. Alors allez le charger mais achetez d'abord Robbers and cowards.

dimanche 25 mars 2007

Le Joey's Band live à Toulouse

Le p'tit papier à chaud du DgiDgi (celui qu'a la guitare) du JOEY's BAND

"Yoh.

Bon bin, franch'ment en gros, une trés bonne soirée.
Long à venir, un peu de mal à me chauffer, mais, c'est venu, et c'est revenu.
C'est un peu dur la pirouette du taffe au troquet. Faut laisser venir. Faut s'lacher.

Je passerai sur le programme de la soirée, c'est toujours un peu le même, surtout pour ceux qui jouent, mais bon, avec GuiGui faut quand même écouter un peu, on est jamais à l'abri ( ce soir on est arrivé à bout de "Pale blue eyes", mais je sais pas pourquoi, j'ai juste doublé les couplets , au début ça surprend mais aprés ça passe )

Ce soir, ce qui m'a touché, c'est la reconnaissance, j'en ai reçu beaucoup, d'une part de ceux qu'on pu venir nous écouter, de ceux qui nous ont remercié pour la soirée, des inconnus qui nous ont payé un coup, des patrons qui nous ont nourris ( rallumage de la cuisine, ..), payés et re-signés pour le 13/04. Le troquet était blindé une bonne partie de potes puis pas mal d'autres, il s'est passé quelque chose.

Voila, c'est un peu ce que je voulais réaliser depuis pas mal de temps, trouver un "rendez-vous", pour échanger, boire un coup et se donner. c'est bon.

Seul regret, le scenic ( j'avais laissé les warning ) l'a pas voulu r'démarré, mais on l'a eu. Surprise pour demain matin.

Ps : y'a des photos (en tout les cas, y'avait des appareils (pas celui de nath ... ) )
Ps: y'a pas d'enregistrement, mais si vous assurrez, Nath peut vous appeler le 13/04 pour vous faire partager le moment ( elle l'a fait avec Julien, Matiou, Cécile et Pat & Guillaume ce soir)
Ps: pour les meufs, c'est "Creep" qui marche à donf ... demandez à Nath.



Voila, Nath, qu'était à vélo, viens de rentrer, je vais m'y consacrer.

Bizoux à tous.

guigui

P-S de Nath: il n'a pas voulu rejouer "I'm a Crick !"en fin de concert donc j'ai promis que j'aurai la migraine pendant une semaine...donc,je vais enfiler mon pyjama en pilou pilou et je vais me coucher à l'hotel des culs tournés. Les meufs craquent pour Creep,mais aussi pour Johnny Deep."


Le MySpace de DgiDgi

dimanche 18 mars 2007

Dernière répette du Joey's Band

Incroyab'. Notre grand reporter saoul comme une barrique ne peut toujours pas faire son boulot. Dgidgi, good prince, s'y colle à 2h30 de mat après quelques heures de gratte. DgiDgi says :

"20 h arrivée dans le "the BELL - Irish Pub" en plein pendant l'match Ecosse-England, putain, s'avez quoi, y'a plein d'english à Toulouse (Airbus ... ). Bref, c'est marrant, mais outch ça fout un peu les chocottes. 20h30 arrivée du Fred, déballage du matos, fin du match, installation du matos. Pause repas (beignet de poisson + frites) + cawoua + demi(s).

22h05 ( 5 minutes de retard, on l'avoue ... ) , on leur demande d'éteindre le putain d'écran de télé de 12 mètres de large ( ils zappaient entre l'eurovision et un super match de cricket (bingladeche contre d'aut' z'indoux ) bref. Démarrage sur ... honky tonk ( je crois ) puis aprés j'sais plus trop. Son assez pourri, (les anglais parlent fort lorsqu"ils sont saouls) bref conditions un peu limites. Pendant les pauses le patron nous r'balancait quelques milliers de watt's dans la gueule...sympa.

23h00 et quelques, arrivée de Nath et quelques copains et copines ( ça parle fort des copines ) bref quelques bons moments (Creep, Walk on the wild side ou message to rudi (y'avait un gros rider english- rouflaquettes-tatouage qu'avait l'air content ( y m'a fait un sourire (mais il ne m'a pas enculé) .. ) quelques moments déplorables (Pale blue eyes) mais bon dans l'ensemble, bonne voix et plutôt détendu le guigui.


1h15 fin du concert ( 10 minutes de rab, on est bon prince ) - rangement - récupération d'la tune ( 100 € dans l'nourrin ) - retour maison - payage de la baby sitter ( 50% du cachet ... ) .


Y'a 4 mômes qui dorment à la maison, Nath bosse demain matin, une dure journée en perspective.


ps : Ah oui, au fait, pas de photos ( Nath ce coup si à carrément oublier de prendre l'appareil ... ) - jeudi, on devrait en avoir.

ps 2 : qui qu'a travaillé sur mon article ?"


Une fois de plus, merci DgiDgi de pallier l'incapacité longue durée de notre reporter. Mais quand même des sons et des images, ce serait pas mal, non ?

Quand à l'allusion de l'article, c'est que la presse presse pour pouvoir publier enfin quelques lignes sur celui dont toute la région parle.

samedi 17 mars 2007

Echauffement du Joey's Band

Notre grand reporter dormait du sommeil du juste. Alors DgiDgi, at the right on the picture and part of the Joey's Band, fait un papier d'ambiance sur une bonne soirée zik :

"Arrivée dans les lieux vers 17h15, installation, pas grand monde ... quelques discussions de bistro autour du zinc ( "ouai, les portugais patati, oouai c'est pas comme les italiens patata ... et vous là vous êtes d'ou ? " bref bonne ambience ...de fin d'aprém dans un rade de quartier.)

Démarrages des austilités vers 18h (nous sommes réglés comme des fonctionnaires) , un pt'it Stones pour se mettre en voix et faire la balance, quelques balades ( velvet, .. ) et quelques demi(s) ( mais pas trop). Une petite dizaine de morceaux plus tard, je laisse la place à l'officiel (Philippe) et sa 12 cordes (j'étais juste d'intérim ce soir mais bon ,c'était la première) style country-folk-irish.. Arrivée de Leo ( violoniste ) , je les rejoins à l'harmo et coeurs sur "Blowing in the wind", "Mister tomberin man" .. enfin je reste avec eux à la slide et pousse un bon gros gras "no expectetion". Quartet sympatique , entre irish, country et manouch quelques impros sur des thêmes classiques (blues , jazz ... ) , ça a plu, on s'est bien marré, bref tout le monde était content. Bonne répet'. Diner offert par la maison. Chargement de la ouature.
Retour maison ( Les enfants sont pas là ,nath non plus " r'bviendront bin un jour".)

Demain, Saint Patrick, dans un bar-taverne-pub ça va chauffer ... ça fait de longues journées, mais franch'ment c'est du bonheur ..."


Et bien, n'oubliez pas le 22 mars à Toulouse ... pour la suite des aventures du Joey's Band, au complet cette fois-ci.

vendredi 16 mars 2007

BOF* - Je vais bien, ne t'en fais pas

Où sont passés les Ennio Morricone de mon enfance ?

Parlons cinéma, voulez-vous ?

Pouvez-vous me citer un seul compositeur de films des années 2000 ? Un seul, je ne suis pas difficile. Nada, rien, nib, vous n’y arrivez pas. La raison en est très simple. Pour marquer il faut passer des musiques connues. Le producteur les paie aussi cher qu’une musique originale et il est sûr de l’impact sur ses images.
Risque zéro, coût égal.

Conclusion, plus d’Ennio Morricone, Angelo Badalamenti ou Eric Serra. Du coup, même ce dernier, je finis par le regretter.

Alors que la musique principale du film « Je vais bien, ne t’en fais pas » ait été confiée à un acteur Simon Buret, inconnu de surcroît, mérite d’être signalé.
Quand en plus, ce dernier réussit un titre magnifique, il faut le crier haut et fort. Alors je vous le dis Aaron a pondu deux titres pour la BOF du film qui sont extraordinaire. Non seulement ces chansons sont parfaites dans le film, mais en plus elles tiennent la route en dehors du film.
Enfin, la seconde Mister K qui m’est dédiée alors …
Le reste de la BOF est plus classique.
La seule question à se poser est : faut-il acheter la BOF ou l’album d’Aaron ?

Je ne connais pas exactement l’histoire de Aaron. Je ne sais pas si la musique du film a précédé la création du groupe ou l’inverse. Mais peu importe.

La seule crainte que l’on peut avoir est qu’avec un tel succès, Aaron ne refasse de bande originale de films. Et ce serait vraiment dommage.

Dans peu de temps, je vous parlerai de l’album d’Aaron. Les deux titres de la BOF de Je vais bien, ne t’en fais pas y figurent. Si le reste des morceaux est à la hauteur de ces deux-là, carton assuré !
Ah si tiens, j’en ai un compositeur contemporain : Air avec une superbe bande son pour un super film de Sofia Coppola Virgin suicides. Mais encore une fois, c’est un groupe avec le film, et c’en est un après.


Quelques extraits sur FNAC.com
Les deux titres complets sur le MySpace de Aaron


BOF* : bande originale de film

mardi 13 mars 2007

Placebo - Covers

Placebo se fait plaisir.
Une première cover, la pochette du disque. Un bel hommage à Nearly God de Tricky. Mais là où ce dernier écrivait "Heaven" sur la porte, on a plutôt l’impression que Placebo s’envoie en enfer.

Bon, c’est vrai que n’est que de mauvaises reprises en tête. Mais même avec tout la bonne volonté du monde, Daddy Cool de Boney M ne m’a jamais fait grimper au plafond. La version de Placebo non plus et elle un achève un album hommage en eaux de boudin.

Car à par le titre d’ouverture, une reprise extraordinaire du Running Up That Hill de la bonne Bush, le reste ne fait qu’osciller entre le pas mal (Bigmouth Strikes Again, I Fell you, The Ballad Of Melody Nelson) et le médiocre (Where Is My Mind, Johnny And Mary, 20th Century Boy, Holocaust).
Non qu’il chante faux. Mais, beaucoup trop proche des originaux, Placebo ne rajoute rien, ne place pas sa patte, aucune irrévérence. C’est plat, ça s’écoute à peine.

Sauf Running Up That Hill.
Mon dieu qu’elle est prenante cette chanson.
Peut-être tout simplement parce que cette chanson est magnifique, tout simplement.


Encore un album de reprises qui tombe à l’eau.
A réserver aux fans du groupe.

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Arcade Fire - Neon bible

C’est la mort dans l’âme que nous nous étions rendus au « Funeral » d’Arcade Fire.

Une rumeur chez MySpace et quelques écoutes plus tard, nous nous le sommes pris en pleine poire. Ce disque fut LA surprise de l’année. Et il ne partagea le prix du meilleur album de l’année 2005 qu’à cause d’un Antony qui convia ses Johnsons pour un « I’m a bird now » de haute volée.

Quelques articles plus tard la presse reprend la rumeur et porte le disque d’Arcade Fire aux nues. A raison. Et chaque écoute fait encore croître le plaisir.

Alors bien sûr, deux ans plus tard, je suis certes attiré par le nouveau LP du groupe. Mais vont-ils passer l’écueil de la deuxième galette où tant d’autres se sont perdus dont tout récemment Bloc Party ?

Le Funeral à peine consommé, prenons notre « Neon Bible » et espérons.

Le premier morceau « Black Mirror » nous rassemble.Nous sommes maintenant plusieurs millions à psalmodier, Arcade Fire nous rassemble et nos esprits se regroupent, quelques mots de français et nous sommes prêts pour le grand voyage « … 1-2-3 le miroir noir … ».
Passons le « Keep car running » pour attraper le « Neon bible ». Moment de calme. Nous nous retrouvons au sein de la chapelle et acceptons l’ « Intervension », digne du premier album.
Tout l’album est empreint du lieu de l’enregistrement, une petite chapelle achetée pour l’occasion par le groupe et transformée en studio d’enregistrement.
Quelques mois passés sans en sortir, les Arcade Fire y ont approché les étoiles, affronté le démon, brûlé le doute de la sorcière page blanche.
La maison est en feu dans « Windowstill », seul morceau du dernier album présent sur leur MySpace. Sur la route tracée par Arcade Fire, « No cars go ». Trop haut, trop pur. Et tout là-haut, une fois de plus, ils font la fête avec les David Byrne et ses Talking Heads.

Un dernier « My body is in a cage » et ils nous libèrent, épuisés sur un nuage.
Espérons que comme Antony ils s’échappent à nouveau et s’envolent vers d’encore plus hauts sommets.

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lundi 12 mars 2007

Eiffel - Tandoori

Attention, écouter OUI FM peut provoquer des hallucinations auditives qui peuvent provoquer la mort.

Et oui, il y a gourance, ce n'est pas Noir Des' sorti du trou ou un inédit que vous entendez mais bien un imitateur, certes talentueux, mais rien de plus qu'un imitateur.
L'imitation fait partie du monde du rock. Certains disparaissent (Essence vs Cure) d'autres supplantent leur modèle de par leur talent propre (Happy Mondays vs The Fall). Il n'y a pas là à prendre ombrage même si Eiffel s'attaque au trône laissé par Noir Désir.

Cela dure depuis une petite dizaine d'années déjà.
Aujourd'hui, la voix est puissante et éraillée à souhait, les guitares raillent, ça gueule, ça hurle ... Tout y est et parfois, on s'y croirait vraiment.
Le réveil en est d'autant plus difficile.

Il n'en reste pas moins que le disque est bon. Même si on pourrait chipoter en disant que la voix manque un peu de souffle, que les guitares sont simples et la batterie joue en L2 .... Mais ... Ce serait chipoter. Car le disque s'écouter avec un certain plaisir.
"Paris-Minuit" est sans doute le meilleur titre, suivi de près par "Bigger than the biggest" (allez l'écouter sur leur MySpace). Mais il traîne quelques erreurs de casting comme "Belle de jour". Car là où Eiffel se vautre, c’est dès que le rythme ralenti comme sur "Qu'ai-je donc à donner ?" ou "Tandoori". Dès ce moment-là, la voix se complet dans le sans intérêt.

Alors OUI, je veux écouter Eiffel et y prendre même un certain plaisir, mais s’il te plait, MET LA GOMME, brûle tout sur ton passage.

A écouter en attendant un éventuel disque de Noir Désir.

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mercredi 7 mars 2007

Joey's Band live à Toulouse


En espérant une diffusion en steaming, une WebCam, des extraits et un compte-rendu ... En attendant, tagguez cette date sur votre agenda et allez y prendre quelques bières.