samedi 15 mars 2008

The Cure à Bercy

Notre correspondant permanent PP y était pour vous.



The Cure, Bercy, le Mercredi 12 Mars 2008


Je m'attendais au pire et c'etait plutot pas mal.

La formation actuelle est Smith, Gallup, un retour de Porl Thomson, et le dernier batteur en date Jason Cooper. A noter que Porl Thompson ne joue plus que la guitarre, et plus de synthe. On a donc 2 guitares, une basse et une baterie. Porl etait dans la premiere formation de Cure, mais a ete ecarte, a cause de l'interference avec la guitare de Robert Smith. Il est revenu ensuite pour 4 splendides albums, et est reparti en 1993 pour revenir tres recemment. Ceci dit, il semble un peu exclu dans la formation actuelle et on peut se demander combien de temps Robert Smith va-t-il le garder ?

Ca commence par "Plain Song", l'ouverture de "Desintegration". C'est un bon choix, et un bon debut. Ce qui se passe en gros, c'est que le concert remonte le temps et finira par les chansons de leur premier album "Three Imaginary boys". Surprise, ils enchainent avec "A Strange day". Ils jouent une bonne partie de l'album "Desintegration", "Primary" de "Faith", "Holy hour" de "Faith" (si je me souviens bien), les deux ou trois meilleures chansons de "Kiss me * 3". Ensuite viennent des tubes plus recents "Friday I'm in love", une ou deux bonnes chansons de "Wish", etc. Un bon moment s'en suit, avec la chanson "M". Dans cette programmation sont glissees qq nouvelles chansons de leur double album qui sort dans un mois, des chansons calmes en general. A regreter, une projection d'images classiques chocs de la deuxieme guerre mondial pendant "100 years". C'est domage. C'est fait, refait, mais pas a faire.

Dans la discographie de Cure, les 3 heures et demi du concert ne sont pas de trop pour interpreter leurs bonnes chansons, en general, les 2 ou 3 meilleures de chaque album.

S'en suivent 3 rappels avec surtout des chansons de "Three Imaginary Boys", une bonne version "Shake dog shake", une interpretation foireuse de "Why can't I be you". A noter "Forest" de "17 seconds" avec projection de forets sur l'ecran. Pourquoi tout le monde aime tant cette chanson ?

Apres ce troisieme rappel, je pensais que c'etait plie, tout le monde etait bien defoule. Mais la, surprise: ils reviennent pour ce que Robert Smith annonce comme un derniere chanson: "Faith". La on retombe dans la grande messe TheCure. Ambiance mytico-religieuso-curo meditative a 20 000 personnes. Silence complet dans l'audience. Projection d'une abbaye sur l'ecran.

vendredi 18 janvier 2008

Made In France 5


La galette est encore chaude.
26 parts avec de vraies fèves dedans.

Il semble que le spectre de la chanson et du rock français est bien couvert. Reste l'électro, mais je ne sens pas mon petit monde prêt à ce niveau d'ouverture.

Un grand cru même si elle plaira sans doute moins à ces dames pour cause d'énergie débordante. Les enfants y trouveront les trois ou quatre refrains qui plairont aussi bien aux parents qu'aux maîtres et maîtresses.

" ... bordel ! "

Disponible chez tous les bons copains.
Et sur simple demande.

Second Sex à l'Olympia

J'ai rencontré le futur du rock français.

Oubliez les Plasticines, très agréables au demeurant.
Oubliez les Naast, trop nases, et autres groupes à paillettes confites au cambouis. Le futur du rock français s’appelle Second Sex.
Ils sont furieux, ils sont bons musiciens et ils ont une pêche comme on l’a avant 20 ans.
Si vous voulez les comparer à Téléphone, disons qu’ils en sont au stade « Anna ». C’est bien mais peu mieux faire.
Laisser leur le temps d’atteindre un « Autre monde ».

Présent sur les compilations entre autres « Paris calling » et « Passe ton bac d'abord » aux côtés d’autres moins bons susnommés, auteur d’un premier single prometteur « Mon autre côté » présent sur la compilation « Made In France 5 », les Second Sex sont une savante alchimie de Clash et de Téléphone à leurs débuts.
Ils osent l’anglais mais je les préfère en français.

Ils avaient la difficile mission ce 14 janvier de faire patienter l’Olympia avant l’arrivée des Babyshambles. Après un début sous les sifflets, ils déroulent leur répertoire fait d’énergie, de rock avec quelques incursions vers le blues rock.
Une heure plus tard, ils terminèrent acclamés. Mais sans demande de rappel, il ne faut pas exagérer, on attend les Babyshambles.
Des paroles certes simples mais qui ne jurent pas au regard de la scène rock internationale.

Je vous conseille de les écouter, d’aller les voir et de juger.
C’est bon, c’est frais, ça s’écoute (avec des bouchons pour les plus âgés) et ça se fredonne sans honte voire même avec plaisir.

Si j'en mettais aux concerts, ils auraient leur quatrième étoile.

Le MySpace des Second Sex