jeudi 5 juillet 2007

Von Sudenfed - Tromatic reflexxions

L'électro, en ce moment, c'est morte plaine.
Von Sudenfed aurait-il tout rasé ?

On peut se poser la question vu le vide du moment. Rien de bon à tirer, ou presque. Pourtant les nuits sont chaudes et humides. Serait-on condamner à danser sur les vieux tubes ?

La quarantaine passée, Von Sudenfed vient nous sauver quelques soirées. Il a bien écouté le premier album éponyme de LCD Soundsystem. Il a vécu Suicide et vu et revu Art Brut sur scène. Il sait faire bouger les pieds.

Et comme il le déclame lui-même dans un des titres de l'album Flooded : "he's the DJ tonight".

Dans la veine électro, un des meilleur album du moment loin devant le We are the night des Chemical Brothers.

Et si on écoutait un extrait ... pour dire que les petit gars qui font de l'électro savent faire aussi ... du Blues. Un extrait du dernier album que ne renierait pas Eric Bling.


mercredi 4 juillet 2007

The Bravery - The sun and the moon

un groupe toujours assez agréable à écouter, mais la concurrence ayant progressé ...

Un bon premier album éponyme. Un second que se prend un peu les pieds dans le tapis à la manière des Servant qui sur leur deuxième album "How to destroy a relationship" avait perdu le brillant du premier album.

Ce n'est pas grave. Beaucoup aimeraient leur arriver aux chevilles comme les Bloc Party ou les Editors. Certains les regardent de haut. Les Kaïser Chiefs ou les Arctic Monkeys par exemple.


Allez courage champions, on vous écoutera et on écoutera aussi le prochain.

Editors - An end has a start

Houaaaaa trop génial, un nouvel album de Joy Division.

Ils baissent un poil mais c'est bien quand même ... Hein quoi c'est pas Joy. Merde au poil. J'me suis fait avoir. OK, c'est pas mal mais c'est loin de l'original, non.
J'avais déjà un doute par rapport au premier album "Black Room" que la presse avait encensé. Pas moi.

Allez, retourne dans ta classe.
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Beirut au Trabedo

Beirut au Trabendo, c'est une sacrée histoire.

C'est d'abord l'histoire d'un rendez-vous manqué fin 2006 pour cause de dépression carabinée.
Et la résurrection. Un sourire jusqu'aux oreilles, une pêche qui fait plaisir à voir parmi les 7 musiciens.

Pour en arriver là, il a fallu affronter une foule de rockers pré pubères. Dans la salle d'à côté jouaient les Arctic Monkeys. Avec un deuxième album bien meilleur que le premier, pas de doute, le succès est mérité.

Nous, on a choisit le Trabendo. Une sympathique salle où l'acoustique est bonne, où les filles sont belles et souriantes (merci la bière ?).

Pour en arriver là, il a fallu qu'un zikos cool mais sans conséquence viennent combler le blanc laissé par l'absence de la première partie perdu dans Paris. Nous aurons le plaisir de voir débarquer les Dirty Projectors, une sorte de Jeff Buckley au Sine-E, pour un titre “Tired and thirsty”. Tu m’étonnes, retour au bar pour une bière.

Et puis vient la fanfare tant attendue. Et dès la première minute “penalty”. Beirut mène 1-0 et personne ne pourra le rejoindre au score.
Ils partirent à huit sur scène au début, ils se virent à douze en revenant des coulisses. Quelques hymnes grandioses plus tard, dans un joyeux bordel, la fanfare tire sa révérence. Les lumières se rallument, la sono prend le relais mais le public ne compte pas se retirer si vite. Cinq minutes de bordel bien ordonné, les lumières s’éteignent, la fanfare revient pour un de ses grands titres. Quatre minutes de bonheur en barre et puis s’en va.
C'était un très grand concert.

C’était un américain à Paris qui anime une fanfare tzigane matinée à la Pogues. Etrange et jouissif. Nous l'avons sans doute croisé sur une Bof d'Emir Kusturika, non ?

Retour peinard à pied en longeant le canal de l’Ourcq à espérer que le second album soit à la hauteur de nos espérances.

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