mercredi 4 juillet 2007

Beirut au Trabedo

Beirut au Trabendo, c'est une sacrée histoire.

C'est d'abord l'histoire d'un rendez-vous manqué fin 2006 pour cause de dépression carabinée.
Et la résurrection. Un sourire jusqu'aux oreilles, une pêche qui fait plaisir à voir parmi les 7 musiciens.

Pour en arriver là, il a fallu affronter une foule de rockers pré pubères. Dans la salle d'à côté jouaient les Arctic Monkeys. Avec un deuxième album bien meilleur que le premier, pas de doute, le succès est mérité.

Nous, on a choisit le Trabendo. Une sympathique salle où l'acoustique est bonne, où les filles sont belles et souriantes (merci la bière ?).

Pour en arriver là, il a fallu qu'un zikos cool mais sans conséquence viennent combler le blanc laissé par l'absence de la première partie perdu dans Paris. Nous aurons le plaisir de voir débarquer les Dirty Projectors, une sorte de Jeff Buckley au Sine-E, pour un titre “Tired and thirsty”. Tu m’étonnes, retour au bar pour une bière.

Et puis vient la fanfare tant attendue. Et dès la première minute “penalty”. Beirut mène 1-0 et personne ne pourra le rejoindre au score.
Ils partirent à huit sur scène au début, ils se virent à douze en revenant des coulisses. Quelques hymnes grandioses plus tard, dans un joyeux bordel, la fanfare tire sa révérence. Les lumières se rallument, la sono prend le relais mais le public ne compte pas se retirer si vite. Cinq minutes de bordel bien ordonné, les lumières s’éteignent, la fanfare revient pour un de ses grands titres. Quatre minutes de bonheur en barre et puis s’en va.
C'était un très grand concert.

C’était un américain à Paris qui anime une fanfare tzigane matinée à la Pogues. Etrange et jouissif. Nous l'avons sans doute croisé sur une Bof d'Emir Kusturika, non ?

Retour peinard à pied en longeant le canal de l’Ourcq à espérer que le second album soit à la hauteur de nos espérances.

free music

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